Titre : |
La Quarantaine |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Le Clézio Jean-Marie Gustave, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Gallimard |
Année de publication : |
1995 |
Collection : |
Blanche |
Importance : |
464 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-074318-6 |
Prix : |
140 |
Catégories : |
Littérature moderne et contemporaine roman
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Résumé : |
"Que reste-t-il des émotions, des rêves, des désirs quand tout disparaît ? L'homme d'Aden, l'empoisonneur de Harrar sont-ils les mêmes que l'adolescent furieux qui poussa une nuit la porte du café de la rue Madame, son regard sombre passant sur un enfant de neuf ans qui était mon grand-père ? Je marche dans toutes ces rues, j'entends le bruit de mes talons qui résonne dans la nuit, rue Victor-Cousin, rue Serpente, place Maubert, dans les rues de la Contrescarpe. Celui que je cherche n'a plus de nom. Il est moins qu'une ombre, moins qu'une trace, moins qu'un fantôme. Il est en moi comme une vibration, comme un désir, un élan de l'imagination, un rebond du coeur, pour mieux m'envoler. D'ailleurs je prends demain l'avion pour l'autre bout du monde. L'autre extrémité du temps." |
La Quarantaine [texte imprimé] / Le Clézio Jean-Marie Gustave, Auteur . - Paris (France) : Gallimard, 1995 . - 464 p.. - ( Blanche) . ISBN : 978-2-07-074318-6 : 140
Catégories : |
Littérature moderne et contemporaine roman
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Résumé : |
"Que reste-t-il des émotions, des rêves, des désirs quand tout disparaît ? L'homme d'Aden, l'empoisonneur de Harrar sont-ils les mêmes que l'adolescent furieux qui poussa une nuit la porte du café de la rue Madame, son regard sombre passant sur un enfant de neuf ans qui était mon grand-père ? Je marche dans toutes ces rues, j'entends le bruit de mes talons qui résonne dans la nuit, rue Victor-Cousin, rue Serpente, place Maubert, dans les rues de la Contrescarpe. Celui que je cherche n'a plus de nom. Il est moins qu'une ombre, moins qu'une trace, moins qu'un fantôme. Il est en moi comme une vibration, comme un désir, un élan de l'imagination, un rebond du coeur, pour mieux m'envoler. D'ailleurs je prends demain l'avion pour l'autre bout du monde. L'autre extrémité du temps." |
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